Le mou et le dur…

Soft skills, hard skills…

Cela nous vient de l’anglais… et créé un beau malentendu sur les apprentissages nécessaires d’aujourd’hui…

Il paraît logique, mais l’est-ce vraiment, d’apprendre d’abord le dur, le hard : l’anglais, le calcul, les bases de l’architecture, puis, une fois le dur maîtrisé, de passer au mou, au soft et d’apprendre à interagir, à comprendre les autres, à négocier…

Mais l’est-ce vraiment ?

Ne devrait-on pas d’abord savoir comprendre et interagir, se comprendre soi-même et avancer ensuite vers des savoirs qui posent moins de questions ?

Je pense que le mou et le dur se sont inversés ces dernières années… que l’essentiel n’est plus le dur, mais le mou et que nous continuons de valoriser le dur, juste parce que ce mot évoque la durabilité et la stabilité.

En fait, il ne faudrait plus parler de soft skills et de hard skills. Les mots ont un pouvoir et il ne nous aiguille pas toujours dans la bonne direction !



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